De 2022 à 2024, la compagnie grièche à poitrine rose est à la tête de la troupe du Théâtre Universitaire de Tours. Ce qui veut dire qu’elle a créé deux spectacles avec 18 étudiant.e.s recruté.e.s sur audition. Le premier s’appelait :
H.É.L.A.S. (Hautes Études Liminaires en Animaux Sauvages)
En 2023, Blanche Adilon-Lonardoni, Quentin Bardou, François-Xavier Rouyer et Maxime Aubert se sont associés pour créer « H.É.L.A.S. : Hautes Études Liminaires en Animaux Sauvages ». H.É.L.A.S. a été écrit à l’intention de ses interprètes. Il a joué à Lausanne, au Mans, à Besançon et à Tours.
Voici de quoi parlait le spectacle H.É.L.A.S. :
Mars 2033. Sans surprise ni fracas, suivant sagement la courbe prévue, les derniers animaux sauvages se sont éteints. A l’université de Tours, un groupe d’étudiant.e.s chercheurs refuse de laisser l’humanité continuer son chemin toute seule, et travaille à la création de nouveaux animaux sauvages. Pionniers de leur discipline, ils défrichent ce qui fait que l’animal est animal, expérimentent, se documentent, se spécialisent (département remplacer les castors, département superanimal, département principe de l’éléphant…). Le temps presse, car un audit public approche à grands pas !
La Ferme des animals
Pour la saison 2023-24, Blanche Adilon-Lonardoni et Quentin Bardou ont co-mis en scène deux pièces courtes de l’autrice Romane Nicolas. Le spectacle s’appelle « La Ferme des animals ». Il a joué à Tours, à Grenade (Espagne), et à Lille.
Voici de quoi parlait le spectacle « La Ferme des animals » :
« La Ferme des animals », c’est deux pièces courtes de Romane Nicolas, jouées par les étudiant.e.s du Théâtre Universitaire de Tours, avec un petit interlude au milieu.
Ces deux pièces s’appellent « Les Dents molles ou un truc comme ça » et « La Grève des jus ». Ce sont deux farces qui se passent dans des élevages. On y parle de l’exploitation des brebis, des vaches et des ouvrières. On s’y demande comment échapper, et comment faire monde autrement. On y élabore tout un tas de stratégies plus ou moins redoutables. On y vit des catastrophes et des aventures fantastiques, on y chante, on y complote, on s’y bagarre…En somme, on s’y agite beaucoup, mais c’est sûrement parce qu’on y cherche des solutions.